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4 août 2017

Mes débuts à la webdiffusion des Dynamiques

Mes débuts à la webdiffusion des Dynamiques

Pour la présentation de la Coupe Dynamiques, Dany Dubois, à ce moment le responsable de la radio étudiante du cégep, a eu comme idée de faire la webdiffusion des matchs. Nous avons,  avec Samuel Falardeau, un étudiant du cégep, débuté ce projet quelques jours avant le fameux tournoi lors d’une rencontre de  saison régulière pour nous habituer avec la console. Voici mes débuts à la webdiffusion des Dynamiques . 

Mes débuts à la webdiffusion des Dynamiques

Pour mon premier match officiellement comme analyste, disons que ce n’était pas toujours glorieux, mais personnellement, j’ai vraiment adoré cette expérience! Nous avons donc passé la journée du dimanche, soit lors des demi-finales et des finales, à couvrir la Coupe Dynamiques dans les trois différentes catégories (U15, U17 et U20).

Malheureusement, Dany et moi avons décrit une défaite de nos Dynamiques lors de la grande finale en tirs de barrage (4-3) face à l’équipe de Northwood Junior. Disons qu’on aurait aimé annoncer un autre gagnant, surtout que c’est face à cette même équipe que Sainte-Foy avait perdu son autre tournoi de la saison plus tôt en janvier, à Northwood justement. Les Huskies avaient alors remporté la rencontre 2-1 en 2ème période de prolongation.

Ce qui m’a le plus marqué de cette rencontre a été le défenseur format géant Mattias Samuelsson. Encore âgé de 15 ans (il allait en avoir 16 le 14 mars), Samuelsson faisait déjà 6’3» et 205 livres! Disons qu’il était difficile à manquer sur la patinoire! Ce sera assurément un espoir à surveiller lors du repêchage de la LNH en 2018. Pour les plus vieux, Mattias est bel et bien le fils de l’ancien défenseur grand format (6’7»!) Kjell Samuelsson. Kjell a disputé plus de 800 matchs dans la Ligue nationale de hockey. Il travaille actuellement comme entraîneur du développement des joueurs avec les Flyers de Philadelphie.

La frénésie des séries

Ce tournoi a vraiment confirmé que  la radio est un média que j’apprécie. C’est pourquoi Dany, Sam et moi avons décrit les dernières rencontres du calendrier régulier ainsi que les séries éliminatoires des Dynamiques. Rappelons qu’au niveau collégial, en 2015-16, les deux premières rondes étaient des 2 de 3 (l’équipe a besoin de deux victoires pour gagner la série). Le format habituel est plutôt un 4 de 7.

Sur les 11 équipes du circuit, huit ont participé à la danse du printemps. Mes favoris ont terminé au quatrième rang au classement général. Ils affrontaient donc au premier tour (lors des quarts de finale), les Cougars du Collège Champlain-Lennoxville. L’année précédente, Lennoxville avait perdu en grande finale face au Collège-Français de Longueuil au niveau Junior AAA. Lors de leur première rencontre au PEPS de l’Université Laval, les Dynamiques ont remporté le match in extremis en prolongation par la marque de 2-1. Lors du deuxième match, l’équipe de Sainte-Foy a été plus expéditive, gagnant 6-3 pour ainsi passer en demi-finale.

Une demi-finale en deux temps

Leurs adversaires étaient les Rebelles du Cégep de Sorel-Tracy. Les Rebelles étaient les champions en titre qui avaient justement éliminé Sainte-Foy en 2014-15. Cela a mal commencé pour les Dynamiques, qui ont rapidement fait face à l’élimination. Ils ont échappé le premier match 3-1 à Sorel-Tracy. Lors de la deuxième rencontre au PEPS, Sainte-Foy a remporté ce match de façon spectaculaire!

Ils sont revenus de l’arrière pour finalement voir le défenseur Dominic Bérard marquer dans la dernière minute de jeu pour faire gagner son équipe 5-4. Puis, lors de l’affrontement ultime, profitant d’une grande performance de 38 arrêts du gardien Philippe Gatien, les Dynamiques ont vaincu les Rebelles 3-1. Ils ont ainsi pris part à la première finale de leur histoire au niveau collégial et ce, à leur deuxième année d’existence dans la ligue seulement!

Une finale amère

Pour la ronde ultime, les partisans de Québec ont été choyés puisque les deux formations de la région étaient en action. Il s’agit des Dynamiques de Sainte-Foy et des Lions de St.Lawrence. De plus, en raison de l’élimination hâtive des Remparts de Québec en première ronde dans la LHJMQ, le Journal de Québec ainsi que le journal Le Soleil ont couvert cette finale. Une belle promotion pour le hockey collégial!

Et nous avons eu droit à une finale intense entre ces deux rivaux, comme ce fut le cas lors des rencontres en pré-saison et lors du calendrier régulier. Bien que les Dynamiques n’avaient jamais battu les Lions en deux ans en saison régulière, ils ont tout de même pris les devants 2-0 dans cette série à la suite de deux gains consécutifs de 4-2 et 4-3.

Toutefois, lors de la 3e rencontre, les Lions sont restés en vie en gagnant ce duel 3-2 en prolongation. Ce but décisif a semblé ébranler Sainte-Foy pour la suite des choses. La formation de Christian Larue n’a plus été la même par la suite. Elle s’est inclinée  2-1 au PEPS et 4-1 au Complexe de L’Ancienne-Lorette devant un peu plus de 1 000 spectateurs lors du match final. Ce fut vraiment crève-cœur de voir les joueurs de Sainte-Foy recevoir leur médaille d’argent. De leur côté, les Lions célébraient un cinquième championnat en sept ans.

Une année d’apprentissage

En résumé, cette saison-là, les Dynamiques ont eu une excellente campagne. Malheureusement, ils n’ont jamais été capables de marquer LE but important lors des grands moments. Ils se sont inclinés en sur-temps lors de leurs deux tournois et lors du match #5 de la finale. Malgré tout, j’ai adoré mon année avec cette équipe, qui aurait mérité un meilleur sort. Ça donnait le goût à notre petite équipe de recommencer dès que possible la webdiffusion pour l’année 2016-17! C’était donc mes débuts à la webdiffusion des Dynamiques , mais uniquement le début d’une belle aventure!

On se reconnecte bientôt!

Crédit photo: Yvan Gatien

Pour lire mes précédents articles:

1-Grandir avec le Grand Club et RDS

2-Mon arrivée dans la famille des Inouk

3-Officiellement membre de la tribu (1/2)

4-Officiellement membre de la tribu (2/2)

5-Nouveau départ avec les Dynamiques (1/2)

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1 août 2017

Nouveau départ avec les Dynamiques

Nouveau départ avec les Dynamiques

Me voilà maintenant à Québec, ville que j’ai toujours adorée lorsqu’on venait comme touristes quelques années auparavant. Je peux maintenant dire que c’est MA ville. Québec annonçait un nouveau départ non seulement dans mon parcours professionnel, mais aussi académique. C’est donc comme grande fille de 19 ans que j’ai fait ma rentrée au baccalauréat en communication publique profil journalisme. Voici comment s’est déroulé mon nouveau départ avec les Dynamiques .

Un changement au programme

C’est aussi dans cette ville où j’ai rencontré mon copain, avec qui je suis encore depuis ce temps (c’est-à-dire depuis près de deux ans). J’ai également réalisé cette année-là que le journalisme n’était pas ce que je croyais. Pas que je n’aimais plus du tout cela, mais mon implication avec les Inouk m’a vraiment fait réaliser que j’aimais mieux faire partie d’une organisation que de travailler pour un journal ou un site web indépendant.

Bien que j’aime encore m’impliquer avec ParlonsJunior, je ne me voyais pas faire cela pour le reste de mes jours. C’est pourquoi j’ai pris la décision lors de la session d’automne de faire un baccalauréat multidisciplinaire à la place. Qu’est-ce que c’est? En fait, il s’agit du même nombre de crédits qu’un baccalauréat avec 90, mais réparti en trois disciplines (certificats).

J’ai obtenu celui en communication à la fin 2016 et j’ai complété celui en marketing au mois de juillet (vive les cours d’été!). Comme dernier programme, je vais me diriger vers les langues. Rappelez-vous qu’il n’est jamais trop tard pour changer d’idée, même quand on pense connaître notre parcours depuis qu’on a 10 ans!

Mes implications à l’Université

Comme je l’avais mentionné auparavant, le hasard fait drôlement bien les choses. Étant nouvelle à l’université, j’ai pris l’initiative de m’impliquer dans mon nouveau milieu, un peu comme je l’avais fait lors de ma dernière année à Granby. C’est donc dire que j’ai pris la décision de travailler à nouveau pour le journal étudiant, ayant pour titre Impact Campus, à l’Université Laval.

Disons que mon engagement avec ce journal m’a permis de couvrir le Rouge et Or dans diverses disciplines, comme le football et le badminton. Même si ma passion pour le journalisme était un peu à la baisse, j’ai vraiment adoré mon expérience avec ce journal. Avec mon accréditation, j’ai pu assister à plus d’événements d’importances…. mais ce sera le sujet d’un prochain article, promis!

En plus de mon implication avec Parlons Junior et Impact Campus, j’avais également décidé de sortir de ma zone de confort et d’essayer… la radio. J’avais des amis qui collaboraient de temps à autre au CHYZ 94.3, la radio étudiante de l’université. C’est pourquoi j’ai décidé de faire comme eux en faisant une chronique à toutes les deux semaines.

Au départ, je souhaitais couvrir la LHJMQ, sujet que je connaissais bien, lors de ma dizaine de minutes de temps d’antenne, mais quelqu’un avait déjà ce sujet. C’est à ce moment que j’ai décidé de parler du hockey collégial, avec comme sujets centraux les Dynamiques du Cégep de Sainte-Foy et les Lions du Collège Champlain St.Lawrence, les organisations de la région.

Nouveau départ avec les Dynamiques

Ayant un contact dans l’équipe des Dynamiques (Philippe Gatien va se reconnaître), j’ai également pris l’initiative de faire une entrevue avec lui et un autre coéquipier (Samuel Beaulieu) pour en connaître plus sur ce circuit ainsi que sur la saison de Sainte-Foy.

L’article que j’ai publié sur le ParlonsJunior a été une réussite avec les commentaires que j’ai reçus. Une personne qui l’a particulièrement aimé est le gestionnaire des activités sportives du cégep, Christian Comtois. Tellement que par l’entremise de Philippe, il m’a envoyé un message disant qu’il était intéressé à ce que je travaille pour son organisation. À la suite de notre rencontre quelques semaines plus tard, j’ai accepté sa proposition. Je faisais donc dorénavant partie de la famille des Dynamiques en octobre 2015!

Mes tâches consistaient au départ à publier les résultats des diverses équipes (16 au total) qui évoluent au sein du Réseau du sport étudiant au Québec (RSEQ) sur les médias sociaux (Twitter et Facebook) ainsi que publier à toutes les deux semaines une entrevue avec un ancien étudiant-athlète de Sainte-Foy dans le cadre de la chronique L’Expérience Dynamiques. Bien évidemment, j’avais un petit parti pris pour l’équipe de hockey, bien que ce soit toujours le fun de publier les résultats d’une équipe gagnante et ce peu importe le sport.

Un autre défi!

J’ai donc assisté à quelques reprises aux matchs de hockey des Dynamiques avec des amis ou ma petite sœur. Cependant,  ça ne comptait pas réellement dans ma charge de travail. Cela a commencé à changer vers le mois de février. Comme c’est le cas depuis déjà de nombreuses années, les Dynamiques sont les hôtes d’un tournoi.

De nombreuses formations du Québec y prennent part. Il y en a également de l’Ontario et des États-Unis dans le cadre de cette Coupe Dynamiques. La 6e édition de cette compétition comprend trois catégories distinctes: U15, U17 et U20. Sainte-Foy évolue dans la dernière catégorie. Mon implication allait être chamboulée à partir de ce moment…

Mon nouveau départ avec les Dynamiques à suivre dans les prochains jours! Merci de m’encourager!

Crédit photo: Yvan Gatien

Pour lire mes précédents articles:

1-Mes années avec Parlons Junior (2/2)

2-Grandir avec le Grand Club et RDS

3-Mon arrivée dans la famille des Inouk

4-Officiellement membre de la tribu (1/2)

5-Officiellement membre de la tribu (2/2)

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28 juillet 2017

La suite de mon aventure avec les Inouk

La suite de mon aventure avec les Inouk

Lorsque je suis partie de Granby, je pensais vraiment que mes moments avec les Inouk étaient terminés. Jamais je n’aurais pensé travailler à nouveau avec cette organisation. Toutefois, grâce à la technologie d’aujourd’hui, les choses ont changé. Je me suis aperçue, en rédigeant mes articles pour mon blogue, que je m’ennuyais de cette belle gang. Voici la suite de mon aventure avec les Inouk .

La suite de mon aventure avec les Inouk!

C’est pourquoi, pour le début de l’année 2017, je me suis jointe aux Inouk comme responsable du contenu digital. En d’autres termes, je m’occupais de la rédaction d’entrevues pour le site web en plus de m’occuper des comptes Twitter et Instagram de l’organisation.

Toutes mes tâches pouvant se faire à distance, alors même de Québec, je peux suivre l’action. Même si ce n’est pas pareil comme assister aux matchs, j’étais bien heureuse de pouvoir dire que j’étais de nouveau une membre à part entière des Inouk ! Avec les nombreux joueurs acquis lors de la période des transactions, tout était permis. Granby a finalement terminé au 3e rang du classement général derrière les puissantes formations du Collège Français de Longueuil et les Cobras de Terrebonne. Mais on le sait, les séries, c’est une autre saison…

À ce moment, toutes les équipes ont une chance égale de gagner les grands honneurs. Surtout que la première fois que je m’étais jointe aux Inouk après le temps des Fêtes (en janvier 2014),  ceux-ci célébraient la première conquête de la Coupe NAPA de l’histoire du club quelques mois plus tard. Est-ce que ce serait encore le cas?

Après une bonne fin de campagne où les Inouk ont terminé 3e au classement général sur 12 équipes, grâce à une récolte de 72 points (fiche de 35-12-1-1), la véritable saison débutait lors des quarts de finale. Leurs premiers adversaires étaient les coriaces Braves de Valleyfield, qui avait terminé derrière les Inouk dans la division Martin St-Louis en vertu d’un dossier de 27-21-1 pour 55 points.

Un parcours de hauts et de bas

À priori, en regardant simplement les statistiques, on pouvait penser à une victoire facile des Inouk. Toutefois, n’importe quelle personne qui suit ou gravite dans le monde du hockey sait que les séries, c’est une toute autre saison. Rapidement, Valleyfield crée une certaine surprise en prenant les devants 2-0 dans cette série. Par la suite, les Inouk se ressaisissent et signent des gains de 7-1,7-2 et 4-2. Lors du 6e match, Granby tirait de l’arrière 5-3 avec un peu moins de deux minutes à faire au match. Les Braves pensaient alors forcer la tenue d’une ultime rencontre à Granby.

Toutefois, Joel Caron a marqué avec 1:12 à faire à la rencontre pour réduire l’écart à 5-4 avant de voir son défenseur Antoine Arsenault niveler la marque 5-5 avec 27 secondes à faire à la troisième période. Alors que tout le monde pensait qu’il y aurait une période de prolongation, Caron, encore lui, a inscrit le filet gagnant lors d’un avantage numérique avec seulement quatre secondes à faire au match ! Le meilleur pointeur de l’histoire du Junior AAA a permis aux Inouk de passer en demi-finale, face aux très puissants Cobras de Terrebonne.

Terrebonne a été la meilleure équipe de la saison régulière au Québec et une des meilleures au pays. La tâche s’annonçait ardue pour Granby. Lors du 1er match, les Inouk ont baissé pavillon 3-2 dans un match serré. Puis, lors des rencontres #2 et #3, les Inouk ont triomphé 7-2 et 4-2 pour ainsi prendre les devants 2-1 dans cette série. Malheureusement, le conte de fée ne s’est pas réalisé, alors que les Cobras ont signé trois gains consécutifs pour passer en finale. J’étais bien évidemment déçue de ce résultat. Surtout que je n’aurai pas eu la chance de voir cette édition finale 2016-17 des Inouk.

On se revoit en 2017-18 pour la suite de mon aventure avec les Inouk !

Pour les Cobras, ceux-ci ont été sacrés champions de la LHJQ ainsi que de l’Est du Canada (Coupe Fred Page). Ils ont donc disputé la fameuse Coupe RBC pour déterminer la meilleur équipe de calibre Junior A au Canada. C’est finalement l’équipe hôtesse, les Cougars de Cobourg, qui a remporté l’ultime honneur.

Je devais me rendre à Granby pour le premier match de la série, mais ma semaine de relâche a pris fin trop tôt. Si les Inouk étaient passés en finale, j’aurais eu des trous dans mon horaire. Mais bon, ce sera pour l’an prochain! Car oui, je serai officiellement de retour avec les Inouk pour la campagne 2017-2018, mais cette fois-ci, dès le début de la saison! Ce sera donc la suite de mon aventure avec les Inouk . GO INOUK GO!

Merci de votre support et à très bientôt pour un autre article!

Crédit photo: Cathy Jones Photographe Sportive

Pour lire mes précédents articles:

1-Mes années avec Parlons Junior (1/2)

2-Mes années avec Parlons Junior (2/2)

3-Grandir avec le Grand Club et RDS

4-Mon arrivée dans la famille des Inouk

5-Officiellement membre de la tribu (1/2)

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21 juillet 2017

Officiellement membre des Inouk !

Officiellement membre des Inouk

Lors de la saison suivante, soit en 2014-15, j’étais officiellement membre des Inouk comme gestionnaire web. Merci encore une fois à Sandra Charette et Richard Gariépy pour l’opportunité. Bien que les résultats n’ont pas été les mêmes que lors de la campagne précédente, j’ai vraiment vécu de beaux moments.

Ma première année comme officiellement membre des Inouk

C’est également à ce moment que j’ai réalisé à quel point les gens agissent différemment avec toi lorsque tu portes le titre de journaliste ou non. Bien que je n’ai jamais senti qu’on me manquait de respect, loin de là même, c’était évident qu’on ne me disait pas tout. C’était totalement l’inverse lorsque j’étais membre à part entière de l’organisation.

J’ai remarqué aussi à quel point c’était agréable de faire partie d’une équipe et de vouloir spécifiquement voir une équipe gagner à chaque rencontre, plutôt que de regarder un match d’un ton neutre, comme lorsque je couvrais les matchs  à Sherbrooke.  Je pense qu’à ce moment, j’aurais dû pousser ma réflexion un peu plus loin, mais bon, mon plan étant planifié dans ma tête depuis l’âge de 15 ans, je m’en allais en communication publique en profil journalisme…

Comme je le mentionnais, la formation n’a pas eu les mêmes résultats que la saison précédente, terminant au 9e rang sur 14 équipes avec une récolte de 55 points contrairement à 80 l’année précédente. Lors du premier tour des séries éliminatoires, nous (je peux dire ça maintenant non?) affrontions les Rangers de Montréal-Est. Comme c’est la première ronde, le format est un 3 de 5 et non un 4 de 7 comme c’est le cas habituellement. Cela avait bien mal commencé pour les Inouk, qui tiraient de l’arrière 0-2 dans la série.

Toute une série face aux Rangers!

Puis, après une victoire in extremis de 5-4 en prolongation et un gain écrasant de 8-1, la série était maintenant égale à 2-2 partout. Le match ultime, qui était disputé un mercredi, se déroulait à Montréal-Est. J’ai donc embarqué avec Marc Mercure et son ami pour assister à ce duel. De plus, pour l’occasion, un autobus rempli de partisans des Inouk était également présent pour l’occasion. Disons qu’il y avait de l’ambiance dans le petit aréna pour vivre ce dernier match de cette rivalité.

Sans farce, ce match a assurément été le plus fou auquel j’ai assisté! C’était 5-2 après 20 minutes de jeu pour les Rangers. Puis, rapidement au début de la deuxième, les Inouk ont réduit l’écart à 5-4. C’était avant de voir l’équipe de Montréal-Est marquer quatre buts sans réplique pour porter la marque à 8-4 après 40 minutes de jeu. Toutefois, comme ce fut le cas l’année précédente, nos guerriers n’ont jamais baissé les bras.

Au fur et à mesure que le troisième vingt avançait, Granby réduisait l’écart. L’ancien de la LHJMQ, le défenseur Samuel Robert, a semé l’hystérie chez les nombreux partisans des Inouk présents lorsqu’il a marqué le but égalisateur. Puis, ce fut la folie furieuse lorsque Nicolas Lamoureux-Bisson a inscrit le but vainqueur. Autant les partisans que les entraîneurs et joueurs sautaient partout! Vraiment, les Inouk nous avaient donné tout un spectacle! Ce duel a finalement été gagné au compte de 10-8 par les Inouk pour ainsi remporter cette série.

La fin de ma courte aventure

Toutefois, le rêve a pris fin lors des quarts de finale en six rencontres face aux futurs champions, le Collège-Français de Longueuil. Malgré la fin abrupte, je n’oublierai jamais cette année. Pour conclure mon dernier match au Complexe sportif Léonard-Grondin, j’ai dégusté une bonne bière avec quelques responsables des Inouk sur la galerie, dont Guy Lussier, le coordinateur des activités communautaires. Encore aujourd’hui, on s’écrit encore un peu. Disons que sa bonne humeur et son «Bonjour ma belle Amélie» me manquent.

Lors de ma seule année officielle comme membre des Inouk hockey, j’ai également eu la chance de faire partie de l’équipe de cross-country du cégep. Malgré mes performances ordinaires (soyons honnêtes), j’ai adoré mes entraînements avec mes coéquipiers et mes entraîneurs. Depuis cette année-là, j’ai repris goût à m’entraîner et prendre soin de moi.

Vraiment, ma dernière année collégiale m’a beaucoup appris, tant au niveau personnel que pour ma future carrière. Encore une fois, merci à mes amis et connaissances de Granby pour ces beaux moments! C’était maintenant temps pour moi de faire mes valises dans un nouvel environnement, Québec.

À lire dans mon prochain article, mon retour avec les Inouk ! 🙂

Crédit photo: Cathy Jones Photographe Sportive

Pour lire mes précédents articles:

1-Mes premières entrevues et mon arrivée avec Parlons Junior

2-Mes années avec Parlons Junior

3-La suite de mes années avec Parlons Junior

4-Grandir avec le Grand Club et RDS

5-Mon arrivée dans la famille des Inouk

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18 juillet 2017

Mon arrivée dans la famille des Inouk

Mon arrivée dans la famille des Inouk

Mon aventure avec les Inouk a commencé à l’hiver 2014. Un peu avant cette période, je suivais déjà l’équipe à distance où j’en ai profité pour écrire quelques articles. Il faut dire qu’à ce moment, les Inouk de Granby, club de ma ville et de niveau Junior AAA (un échelon en bas de la LHJMQ) avaient procédé à de nombreuses transactions dans l’espoir de remporter le trophée à la fin des séries éliminatoires. Pas besoin de vous mentionner que la plupart des matchs que j’avais vus de cette équipe étaient des victoires. Voici tout sur mon arrivée dans la famille des Inouk . 

Quelle fin de parcours pour les Inouk!

C’est pourquoi l’ambiance était particulièrement bonne. Même si je ne faisais pas partie de l’organisation, j’ai été bien accueillie. Étant champions de leur division, les Inouk sont passés directement en quart de finale des séries éliminatoires. Ils affrontaient le Collège Français de Longueuil, qui allait par la suite gagner la coupe NAPA en 2015 et en 2016. Ce fut un peu plus difficile que prévu pour Granby, qui a tout de même remporté cette série en six rencontres. Lors de la demi-finale, les Inouk n’ont pas fait durer le suspense bien longtemps, balayant les Cobras de Terrebonne en quatre rencontres.

Granby a donc affronté en finale leurs grands rivaux, les Cougars de Sherbrooke. Pour les Granbyens, il s’agissait de leur première apparence lors de la ronde ultime. Sherbrooke a rapidement pris les devants 3-1 dans cette série. Les Cougars n’étaient donc qu’à une seule petite victoire du championnat.  Toutefois, les joueurs de Granby étaient loin d’avoir abandonné.

Lorsque le journaliste de La Voix de L’Est, Michel Tassé, et moi-même abordions les joueurs ou les entraîneurs, tous étaient unanimes: la série n’est pas terminée. Je me suis d’ailleurs liée d’amitié avec Michel lors de ces rencontres. De même qu’avec son remplaçant, Maxime Massé. Les joueurs avaient raison de croire en eux, puisqu’en 24 heures, la troupe dirigée à ce moment par David Lapierre a signé deux gains consécutifs, dont un de 9-3 lors du match #6 à Sherbrooke.

Pour l’occasion, je m’étais déplacée avec d’autres gens de l’organisation et de l’extérieur pour assister à ce duel. Bien que mes écrits n’étaient pas partisans, je dois avouer que j’étais contente lorsque j’ai su qu’il y aurait une ultime rencontre. Mon lift cette soirée-là, comme pour quelques autres, était la photographe Sandra Charette. J’ai souvent utilisé ses belles photos pour mes articles!

Une expérience unique!

C’était donc devant une salle comble lors du match #7 à Granby que les Inouk ont finalement complété la remontée pour gagner la première coupe NAPA de leur histoire. Un gain écrasant de 6-0 est venu compléter cette soirée de rêve. Du côté des Cougars, ils étaient bien évidemment déçus. Cette équipe qui évolue maintenant au niveau collégial avait cependant disputé beaucoup de rencontres en peu de temps….

Du point de vue personnel, c’est toujours plus agréable de parler avec les gens qu’on connaît et de faire des entrevues lorsque l’équipe locale gagne. Les joueurs qui m’ont marquée ont été les gardiens de but Simon Bergeron (Bergy) et Charles-Étienne Martin (Charley), de même que l’attaquant Steven Mercier ainsi que le capitaine Jonathan Delorme.

Pour les membres du personnel, je pense à l’annonceur Marc Mercure, le responsable des communications à ce moment, Richard Gariépy, l’entraîneur-chef David Lapierre, qui est maintenant l’assistant-entraîneur avec les Huskies de Rouyn-Noranda dans la LHJMQ, la photographe Cathy Jones et le directeur-général de l’époque et actuel président, Marco Bernard.

D’ailleurs, le hasard fait bien les choses. Quelques mois à peine après cette conquête, je travaillais pour l’entreprise de Marco. Même si je n’habite plus à Granby, je suis toujours son employée à l’heure où j’écris ce texte. Il faut croire que je fais bien ma job non?

La suite sur mon arrivée dans la famille des Inouk dans mon prochain billet. À très bientôt!

Crédit photo: Maxime Sauvage

Pour lire mes précédents articles:

1-Là où tout a débuté…

2-Mes premières entrevues et mon arrivée avec Parlons Junior

3-Mes années avec Parlons Junior

4-La suite de mes années avec Parlons Junior

5-Grandir avec le Grand Club et RDS

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14 juillet 2017

Grandir avec le Grand Club et RDS

Grandir avec le Grand Club et RDS

Comme je l’avais mentionné dans mon article «Mes débuts dans l’univers du hockey», mes premières expériences dans le merveilleux monde du journalisme écrit ont débuté grâce à RDS, non seulement le Grand Club, mais également la communauté du Réseau des Sports en général. Cette station a marqué mon enfance, comme beaucoup d’autres Québécois. Que ce soit lors des rencontres des Canadiens, lors du championnat du monde de hockey junior et autres événements, RDS a été présent pour les fanatiques de sports. Voici tout sur grandir avec le Grand Club et RDS . 

Mon statut de Top-Blogueuse

C’est pourquoi j’ai été très heureuse lorsque j’ai appris que j’avais été nommée top-blogueuse à l’été 2012, soit trois ans après mes débuts sur le site. En raison de ce statut, j’ai eu l’honneur de visiter avec quelques autres chanceux à deux reprises les bureaux de cette station sportive.

C’était vraiment impressionnant de voir les locaux que tu as vus si souvent à la télévision en vrai. J’ai également eu la chance d’assister à l’avant-première de l’émission 24CH au Centre Bell alors que Michel Therrien et Francis Bouillon étaient présents. Bien que ce fut court comme moment, ce souvenir restera gravé dans ma mémoire.

Mon stage à RDS

J’ai également eu l’honneur, lors de ma seule année en communication, de gagner un stage à RDS grâce au Gala de la relève. En effet, mon rêve de petite fille, soit d’être assise à la même place que Chantal Machabée, allait se réaliser! Les 23, 24 et 25 mai 2016, j’ai donc passé trois journées mémorables dans les bureaux du Réseau des Sports.

Vraiment, ces journées ont passé beaucoup trop vite! Si seulement ça pouvait toujours être le cas à l’école, mais bon, c’est un autre sujet… Quoiqu’il en soit, je me voyais vraiment travailler là un jour. En fait, comme je leur avais mentionné à la fin de mon stage, j’aurais déjà appliqué si leurs bureaux n’étaient pas à Montréal…

Reste à voir ce que l’avenir me réserve, sait-on jamais. Ça serait très difficile de dire non à une telle offre ! Je vais grandement me rappeler ces journées passées avec Daniel Richard, Michel Laprise et Joëlle Cyr. Avoir pu jaser quelques minutes avec un ancien de l’Université Laval, Frédéric Plante, a également été un beau moment. De même que me faire saluer par Hélène Pelletier ou croiser Guillaume Latendresse! Vraiment, je n’aurais pas pu rêver mieux comme premier stage ! Vraiment, grandir avec le Grand Club et RDS ne m’a apporté que du positif!

À très bientôt et merci de me lire!

Crédit photo: Michel Laprise/RDS

Pour lire mes précédents articles:

1-Présentation de mon projet

2-Là où tout a débuté…

3-Mes premières entrevues et mon arrivée avec Parlons Junior

4-Mes années avec Parlons Junior

5-La suite de mes années avec Parlons Junior

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11 juillet 2017

La suite de mes années avec Parlons Junior

La suite de mes années avec Parlons Junior

L’obtention de mon diplôme d’études collégiales en mai 2015 marquait la fin de mes deux belles saisons à Sherbrooke comme mentionné dans mon précédent article. Quelques mois plus tard, je me suis dirigée vers le baccalauréat en communication publique de l’Université Laval à Québec. Toutefois, l’aventure du Junior Majeur n’était pas finie. Voici la suite de mes années avec Parlons Junior .

Mes débuts aux Remparts

Encore une fois, grâce à ParlonsJunior, j’ai pu suivre les Diables rouges lors de leur première saison au tout nouveau Centre Vidéotron. Couvrir cette équipe dans un aréna du calibre de la LNH a vraiment été impressionnant et bien sûr, une belle expérience. Lors de ma première visite, j’en suis restée ébahie. Je souhaite vraiment de tout cœur qu’un jour, Québec puisse avoir son équipe de la LNH. Mais ça, c’est un autre dossier…

Même avec l’université, j’ai assisté à une quinzaine de rencontres des Remparts en 2015-16. J’ai vraiment aimé la gang sur la galerie de presse. Comme ce fut le cas à Sherbrooke, je me suis fait de bons amis ici dans ma nouvelle ville. Toutefois, après une centaine d’articles publiés sur ce site, je suis pas mal plus tranquille depuis la fin de la campagne 2015-16. En 2016-17, je n’ai assisté qu’ à une seule joute des Remparts pour PJ. Il faut dire qu’avec mes cours de marketing et mes différents contrats de job, je ne pouvais pas vraiment me permettre de folies. Et oui, entre temps, j’ai décidé de bifurquer de programme, passant d’un baccalauréat en communication à un baccalauréat multidisciplinaire!

Mes joueurs marquants

Comme pour Sherbrooke, vous ne seriez pas étonnés si je vous disais que Québec est une organisation de grande classe. Les joueurs qui m’ont marquée ont été Dmytro Timashov, Nikolas Brouillard et Callum Booth. Même si je n’ai pas vraiment parlé avec Timashov, c’était incroyable de le voir aller sur la glace. C’était un véritable magicien. Ce n’est pas pour rien qu’à 20 ans, il joue déjà chez les professionnels avec les Marlies de Toronto.

Cependant, je ne l’ai toutefois vu jouer que pendant une demi-saison, puisqu’il a été échangé par la suite aux Cataractes de Shawinigan. Même chose pour le défenseur Nikolas Brouillard, qui en plus d’amasser sa part de points, était un gars apprécié dans le vestiaire. Il était toujours intéressant en entrevue et on voyait qu’il avait une tête sur les épaules. Il a d’ailleurs remporté la Coupe du Président avec les Huskies de Rouyn-Noranda en 2016.

Pour Callum Booth, on voyait qu’il avait une petite coche de plus que la majorité des cerbères du circuit. Toutefois, ses performances sur la glace sont beaucoup plus marquantes que ses entrevues. Je mentionnais dans mon précédent article que Daniel Audette avec le Phoenix faisait ça assez short and sweet lors de ses entretiens. Toutefois, il était possible de faire un article malgré tout avec ses réponses. De son côté, Booth, cet espoir des Hurricanes de la Caroline, n’élabore pas beaucoup. Ses réponses restent vagues et il est impossible de lui tirer les vers du nez.

La suite?

Pour Callum Booth, je lui souhaitais  la meilleure des chances avec sa nouvelle équipe, les Sea Dogs de Saint-John, pour le reste de la saison 2016-2017. Vraiment, ça se voyait qu’il semblait triste de quitter Québec, mais les joueurs savent que ça fait partie de la game. Il faut croire que son nouveau départ lui a été bénéfique. Booth a remporté la Coupe du Président avec les Sea Dogs avant de baisser pavillon en demi-finale de la Coupe Memorial.

En souhaitant avoir la chance de couvrir encore un peu les Remparts d’ici l’obtention de mon diplôme universitaire et de vivre d’autres belles expériences avec PJ! Je vous tiendrai au courant, promis sur la suite de mes années avec Parlons Junior !

À la prochaine!

Crédit photo: Bee-Tee

Pour lire mes précédents articles:

1-Présentation de mon projet

2-Là où tout a débuté…

3-Mes premières entrevues et mon arrivée avec Parlons Junior

4-Mes années avec Parlons Junior

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8 juillet 2017

Mes années avec Parlons Junior

Mes années avec Parlons Junior 1

J’ai beaucoup évolué depuis mon arrivée avec Parlons Junior. Mike (Michael Proulx, le fondateur de Parlons Junior), m’a grandement aidée à améliorer ma structure de texte, principalement lors d’entrevues. J’ai également appris, lorsque j’ai couvert le Phoenix de Sherbrooke à temps partiel, à écrire des résumés de match avec commentaires des entraîneurs et des joueurs. Voici la première partie sur mes années avec Parlons Junior . 

Mes souvenirs de Sherbrooke

Lorsque je dis temps partiel, c’est qu’étant au cégep à Granby sans voiture, me rendre à  Sherbrooke n’a pas toujours été facile. Heureusement, mes parents m’ont toujours appuyée dans mes démarches tout comme les amis que je me suis faits là-bas. Disons que plusieurs parmi eux ont eu la gentillesse de me faire des lifts au cours de ces deux années (ils vont se reconnaître!).

Mon aventure à Sherbrooke pour couvrir le Phoenix a débuté lors de la saison 2013-14, soit seulement la 2e année d’existence du club depuis sa relocalisation. En terme de résultats, disons que ce ne fut pas facile pour le club. Toutefois, le Palais des Sports, entièrement rénové, valait le détour et l’organisation en est une de classe. Je n’ai jamais eu de mauvaise expérience.

Tout le monde a toujours été très gentil avec moi. En plus de couvrir le Phoenix, j’ai également pu assister à divers événements. Il y a eu le match de la Super Série Subway, qui oppose les meilleurs espoirs de la LHJMQ à ceux de la Russie. Il y a eu également le repêchage de la Ligue de Hockey Junior Majeur du Québec en mai 2014 ainsi que deux matchs préparatoires de l’équipe canadienne des moins de 20 ans.

Côtoyer des joueurs comme Connor McDavid, Jonathan Drouin, Curtiz Lazar et Bo Hovart qui évoluent tous présentement dans la LNH, m’a permis de vivre de très beaux moments. J’ai été choyée de couvrir ce genre d’événements à un jeune âge. Vraiment, je n’oublierai pas de si tôt ces belles expériences. J’ai beaucoup grandi aussi en côtoyant des professionnels de divers journaux et chaînes de télévision. Malheureusement, dans certains cas, en faisant des erreurs… Pour ces petites mésaventures, ce sera toutefois le sujet d’un article de blogue!

Mes joueurs marquants du Phoenix lors de mes années avec Parlons Junior :

Daniel Audette

Les joueurs marquants de mes deux années à Sherbrooke auront été Daniel Audette, Jérémy Roy et Evan Fiztpatrick. Daniel Audette, qui a été le tout 1er choix de l’histoire de Sherbrooke et du repêchage de la LHJMQ en 2012, a passé sa carrière junior en Estrie. Bien qu’il ne fût pas toujours le joueur le plus constant, il pouvait changer le cours d’un match à lui seul. Lors de certaines rencontres auxquelles j’ai assisté, il valait le prix du billet à lui seul! Cependant, lors des entrevues, ce n’était pas lui le plus volubile…

Je me souviens d’une entrevue que j’avais faite avec lui pour un article. Je lui ai posé 6 questions et en tenant compte du temps que j’ai pris pour lui poser, notre entretien a duré… 70 secondes. À peine plus d’une minute. Malgré tout, son talent est sur la glace. Il a d’ailleurs amassé 30 points à sa première saison chez les professionnels l’an dernier (2016-17).

Jérémy Roy

À l’inverse, son ancien coéquipier Jérémy Roy semblait plus à l’aise devant les médias. Même s’il n’avait que 16 ans lorsqu’il est arrivé à Sherbrooke, le Phoenix fondait beaucoup d’espoir en ce défenseur. Lors de sa première saison, il a démontré qu’il était un joueur étoile en récoltant 44 points. Il a pratiquement amassé le même nombre de points l’année suivante (43), mais en 18 rencontres de moins.

Son leadership a été remarqué, lui qui s’est vu attribuer la lettre A en 2014-15. Malgré les blessures, il a tout de même été le 1er joueur sélectionné lors de la deuxième ronde  du repêchage de la LNH en 2015 par les Sharks de San Jose. C’est un record de sélection pour un joueur du Phoenix, alors que le dernier joueur du Phoenix repêché à l’encan de la LNH était justement Daniel Audette en 2014 par le Canadien de Montréal en 5e ronde (147e au total).

Evan Fitzpatrick

Le dernier est Evan Fitzpatrick. C’est un gardien de but qui a été un choix de 1ère ronde de l’équipe à l’encan de la LHJMQ de 2014. C’était d’ailleurs le premier et seul repêchage à ce jour que j’ai couvert du circuit Courteau. Originaire de Halifax, le gaillard de 6’3» et 205 livres ne s’exprimait pas en français. Il semblait aussi vraiment intimidé pour son premier bain de foule médiatique.

Au fil de la saison, on l’a cependant senti de plus en plus en confiance. Même s’il semble plus serein devant son filet que devant les journalistes. C’est un jeune homme avec une bonne tête sur les épaules qui répondait toujours présent lorsqu’il devait faire face à la musique. J’étais très contente pour lui lorsque j’ai vu que les Blues de Sant-Louis l’avait repêché au 2e tour (59e au total) l’été dernier (2016).

La suite de mes années avec Parlons Junior sera partagée sur mon blogue pour mon prochain article. D’ici ce temps, passez de bons moments!

 Crédit photo: photo personnelle

Pour lire mes précédents articles:

1-Présentation de mon projet

2-Là où tout a débuté…

3-Mes premières entrevues et mon arrivée avec Parlons Junior

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4 juillet 2017

Mes premières entrevues et mon arrivée avec Parlons Junior

Mes premières entrevues et mon arrivée avec Parlons Junior

Quand l’idée d’interviewer des joueurs de la LHJMQ apparut dans ma tête, celle-ci me sembla bonne. Seul détail : entrer en contact avec des joueurs prédéterminés. Mais comment ? Je n’avais de liens avec aucun joueur du circuit. Aussi, j’habitais à Granby, une ville sans équipe de niveau junior majeur dans le coin. Voici tout sur mes  premières entrevues et mon arrivée avec Parlons Junior .

Mes premières entrevues

Heureusement, je vis à l’ère des médias sociaux. Là, je m’aperçus de l’utilité de Facebook. L’aide de ce média m’a permis d’essayer d’obtenir en entrevue des joueurs qui, à ce moment, me semblaient si vieux ! Aujourd’hui, âgée de 21 ans, ces derniers me paraissent bien jeunes tout d’un coup. Comme quoi le temps passe très vite…

Peu importe ! Me voilà, à 14 ans, tentant de faire des entrevues avec des joueurs de niveau junior pour mon blogue personnel. Puisqu’il faut commencer quelque part, j’expliquai la situation aux quelques joueurs choisis. Début octobre 2010, je réalisais ma première entrevue par courriel avec Jonathan Audy-Marchessault, alors à sa quatrième et dernière saison avec les Remparts de Québec. Près de sept ans plus tard, Marchessault évolue à temps plein dans la Ligue nationale de hockey avec les Golden Knights de Las Vegas.

Quelques jours après cette première entrevue, je réalisai mon premier entretien par téléphone. L’heureux élu, cette fois-ci : le gardien de but Jacob Gervais-Chouinard. Au moment de l’entrevue, le cerbère disputait sa deuxième saison avec les Foreurs de Val-d’Or. Aujourd’hui, l’étudiant-athlète a conclu sa quatrième saison dans l’uniforme des Redmen de l’Université McGill. Terrorisée ! Voilà l’émotion m’habitant ! Heureusement, le résultat final n’était pas si mal… moins mauvais que dans mon imagination. De toute façon, on ne le saura jamais…

Les lecteurs aimèrent également le résultat. Toujours gratifiant de voir des gens aimer lire nos articles. Pour mon jeune âge, j’écrivais bien malgré le travail encore énorme à faire. Au moins, la base était là : la passion ! 

Mon arrivée avec Parlons Junior

D’ailleurs, quelques mois plus tard, par l’entreprise du Grand Club, j’ai fait la connaissance de Michaël Proulx. Michaël recherchait des bénévoles pour collaborer à son nouveau site — appelé ParlonsJunior.com — consacré au hockey junior.

Aussitôt vu, je déposais ma candidature en souhaitant faire partie de son équipe. Une évidence ! Mission accomplie ! Depuis le début 2011, soit les 6 dernières années, je suis une membre à part entière de Parlons Junior! Jannie Potvin, maintenant à TVA Sports, Charles Lalande, pour Québec Hedbdo ainsi que Simon Servant à La Presse canadienne ont tous passé par ce site. Voilà quelques exemples de ce que cette expérience nous a apporté.

Mes anecdotes sur mes deux saisons à Sherbrooke et mon arrivée à Québec seront livrées lors de mon prochain article ! C’était tout pour aujourd’hui sur mes premières entrevues et mon arrivée avec Parlons Junior .

Bonne lecture et merci de votre soutien !

Crédit photo: Bee-Tee/Parlons Junior 

Pour lire mes deux premiers articles:

1-Présentation de mon projet

2-Là où tout a débuté…

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30 juin 2017

Mes débuts dans l’univers du hockey

Mes débuts dans l'univers du hockey

Commençons par le début. J’ai toujours été une grande fan de hockey. Cette passion a débuté lorsque j’étais en deuxième année. Étant un peu tom-boy, je me tenais pas mal juste avec les gars aux récréations. Et à quoi des jeunes de sept ou huit ans jouaient lors de récréations? Au mini-hockey! Je vais vous expliquer en détails mes débuts dans l’univers du hockey …

Mes débuts dans l’univers du hockey

N’ayant jamais eu de cardio, j’adorais me retrouver devant le filet (ou plutôt, un mini-but avec pour limitations deux petits bâtons). Je ne sais pas pour quelle raison exactement, mais j’adorais bloquer des lancers, voir le visage des adversaires déçus lorsqu’ils ne marquaient pas. J’en éprouvais une grande satisfaction.

Étant une jeune fille très timide, peut-être que de faire des arrêts face à des gars aidait à mon estime.  Peu importe, ma carrière internationale de gardienne de but s’est limitée au mini-hockey au primaire ou avec des amis, ainsi qu’à quelques parties de consom et de dek hockey au cours de mon secondaire ainsi que lors de mes années au cégep. Rien pour écrire à sa mère disons.

Quoique je me souviendrai toujours qu’en sixième année du primaire, le professeur d’éducation physique avait tenu un tournoi de hockey cosom. Pour encourager les gens à y participer et donner un plus à ce tournoi, mon ami d’enfance et moi avions pour mandat d’assister aux rencontres. On notait le pointage des rencontres (qui a fait les buts, qui allait avancer plus loin dans le tournoi et ainsi de suite.)

Par la suite, on annonçait le tout à l’intercom de l’école. Bien que ce ne fut probablement pas mémorable, je me souviens d’avoir apprécié cette expérience. À ce moment de ma vie, je disais même que j’allais devenir une commentatrice sportive et voyager partout en Amérique du Nord. Cependant, était de nature très gênée (je DÉTESTAIS les présentations orales), je me voyais mal passer ma vie à jaser sachant que des milliers de gens allaient m’entendre. Disons que ce plan de carrière était rapidement tombé à l’eau…

Il faut dire que le hockey n’est vraiment pas de famille. Avant d’embarquer dans cette passion si je pouvais dire, jamais on n’en parlait à la maison. Au fil des années, toutefois, mes frères (en fait, un des deux surtout) ainsi que ma petite sœur sont embarqués dans ma folie pour ce sport. Je crois tout de même que le hockey représentait plus pour moi que pour eux. Au fond, je savais depuis que j’avais 8-10 ans que je voulais faire partie de cet univers. Ayant rapidement constaté que ça ne serait pas le cas comme gardienne de but, ce que j’aurais vraiment aimé, je me devais de trouver un plan B. C’est à 13 ans, à la fin de ma première année du secondaire, qu’une idée a germé dans mon esprit…

Une idée…

Pourquoi pas comme journaliste sportive ? J’avais commencé à écrire des articles sur un forum dès cet âge-là, soit sur le Grand Club au RDS.ca. Comme beaucoup d’autres, pour me faire lire, j’écrivais des articles au sujet du Canadien de Montréal. Toutefois, je me suis vite aperçue que je ne pouvais pas vraiment me faire remarquer puisque tout le monde parlait de ce sujet. Surtout à cette époque où il y avait la célèbre guerre Price-Halak devant le filet du Tricolore. Disons que les blogues sur le sujet étaient omniprésents. Je n’apportais rien de bien nouveau. J’ai également rédigé quelques textes sur le football, soccer et basketball. J’ai d’ailleurs joué au basketball pendant quatre saisons, soit de de 11 à 15 ans. Toutefois, cette discipline n’attirait guère les lecteurs.

C’est finalement au début de ma troisième année du secondaire qu’une idée m’est apparue. J’avais vu un autre article de blogue où le sujet était un joueur de la Ligue de Hockey Junior Majeur du Québec. Toutefois, ce billet était sous format d’entrevue. Je trouvais le concept très intéressant. Non seulement ça me donnerait de l’expérience dans le domaine, mais en plus, je me distinguerais de la masse tout en parlant de mon sport préféré, le hockey.  C’était donc décidé. Malgré ma grande timidité, je me suis plongée dans cette aventure qui allait me faire vivre beaucoup d’expériences… Mes débuts dans l’univers du hockey quoi!

Crédit photo: Sandra Charette 

Pour lire mon premier article:

Présentation de mon projet

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