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Lors de la saison suivante, soit en 2014-15, j’étais officiellement membre des Inouk comme gestionnaire web. Merci encore une fois à Sandra Charette et Richard Gariépy pour l’opportunité. Bien que les résultats n’ont pas été les mêmes que lors de la campagne précédente, j’ai vraiment vécu de beaux moments.
C’est également à ce moment que j’ai réalisé à quel point les gens agissent différemment avec toi lorsque tu portes le titre de journaliste ou non. Bien que je n’ai jamais senti qu’on me manquait de respect, loin de là même, c’était évident qu’on ne me disait pas tout. C’était totalement l’inverse lorsque j’étais membre à part entière de l’organisation.
J’ai remarqué aussi à quel point c’était agréable de faire partie d’une équipe et de vouloir spécifiquement voir une équipe gagner à chaque rencontre, plutôt que de regarder un match d’un ton neutre, comme lorsque je couvrais les matchs à Sherbrooke. Je pense qu’à ce moment, j’aurais dû pousser ma réflexion un peu plus loin, mais bon, mon plan étant planifié dans ma tête depuis l’âge de 15 ans, je m’en allais en communication publique en profil journalisme…
Comme je le mentionnais, la formation n’a pas eu les mêmes résultats que la saison précédente, terminant au 9e rang sur 14 équipes avec une récolte de 55 points contrairement à 80 l’année précédente. Lors du premier tour des séries éliminatoires, nous (je peux dire ça maintenant non?) affrontions les Rangers de Montréal-Est. Comme c’est la première ronde, le format est un 3 de 5 et non un 4 de 7 comme c’est le cas habituellement. Cela avait bien mal commencé pour les Inouk, qui tiraient de l’arrière 0-2 dans la série.
Puis, après une victoire in extremis de 5-4 en prolongation et un gain écrasant de 8-1, la série était maintenant égale à 2-2 partout. Le match ultime, qui était disputé un mercredi, se déroulait à Montréal-Est. J’ai donc embarqué avec Marc Mercure et son ami pour assister à ce duel. De plus, pour l’occasion, un autobus rempli de partisans des Inouk était également présent pour l’occasion. Disons qu’il y avait de l’ambiance dans le petit aréna pour vivre ce dernier match de cette rivalité.
Sans farce, ce match a assurément été le plus fou auquel j’ai assisté! C’était 5-2 après 20 minutes de jeu pour les Rangers. Puis, rapidement au début de la deuxième, les Inouk ont réduit l’écart à 5-4. C’était avant de voir l’équipe de Montréal-Est marquer quatre buts sans réplique pour porter la marque à 8-4 après 40 minutes de jeu. Toutefois, comme ce fut le cas l’année précédente, nos guerriers n’ont jamais baissé les bras.
Au fur et à mesure que le troisième vingt avançait, Granby réduisait l’écart. L’ancien de la LHJMQ, le défenseur Samuel Robert, a semé l’hystérie chez les nombreux partisans des Inouk présents lorsqu’il a marqué le but égalisateur. Puis, ce fut la folie furieuse lorsque Nicolas Lamoureux-Bisson a inscrit le but vainqueur. Autant les partisans que les entraîneurs et joueurs sautaient partout! Vraiment, les Inouk nous avaient donné tout un spectacle! Ce duel a finalement été gagné au compte de 10-8 par les Inouk pour ainsi remporter cette série.
Toutefois, le rêve a pris fin lors des quarts de finale en six rencontres face aux futurs champions, le Collège-Français de Longueuil. Malgré la fin abrupte, je n’oublierai jamais cette année. Pour conclure mon dernier match au Complexe sportif Léonard-Grondin, j’ai dégusté une bonne bière avec quelques responsables des Inouk sur la galerie, dont Guy Lussier, le coordinateur des activités communautaires. Encore aujourd’hui, on s’écrit encore un peu. Disons que sa bonne humeur et son «Bonjour ma belle Amélie» me manquent.
Lors de ma seule année officielle comme membre des Inouk hockey, j’ai également eu la chance de faire partie de l’équipe de cross-country du cégep. Malgré mes performances ordinaires (soyons honnêtes), j’ai adoré mes entraînements avec mes coéquipiers et mes entraîneurs. Depuis cette année-là, j’ai repris goût à m’entraîner et prendre soin de moi.
Vraiment, ma dernière année collégiale m’a beaucoup appris, tant au niveau personnel que pour ma future carrière. Encore une fois, merci à mes amis et connaissances de Granby pour ces beaux moments! C’était maintenant temps pour moi de faire mes valises dans un nouvel environnement, Québec.
À lire dans mon prochain article, mon retour avec les Inouk ! 🙂
Crédit photo: Cathy Jones Photographe Sportive
Pour lire mes précédents articles:
1-Mes premières entrevues et mon arrivée avec Parlons Junior
2-Mes années avec Parlons Junior
3-La suite de mes années avec Parlons Junior
4-Grandir avec le Grand Club et RDS
5-Mon arrivée dans la famille des Inouk
Pour me suivre sur les différentes plateformes:
Mon aventure avec les Inouk a commencé à l’hiver 2014. Un peu avant cette période, je suivais déjà l’équipe à distance où j’en ai profité pour écrire quelques articles. Il faut dire qu’à ce moment, les Inouk de Granby, club de ma ville et de niveau Junior AAA (un échelon en bas de la LHJMQ) avaient procédé à de nombreuses transactions dans l’espoir de remporter le trophée à la fin des séries éliminatoires. Pas besoin de vous mentionner que la plupart des matchs que j’avais vus de cette équipe étaient des victoires. Voici tout sur mon arrivée dans la famille des Inouk .
C’est pourquoi l’ambiance était particulièrement bonne. Même si je ne faisais pas partie de l’organisation, j’ai été bien accueillie. Étant champions de leur division, les Inouk sont passés directement en quart de finale des séries éliminatoires. Ils affrontaient le Collège Français de Longueuil, qui allait par la suite gagner la coupe NAPA en 2015 et en 2016. Ce fut un peu plus difficile que prévu pour Granby, qui a tout de même remporté cette série en six rencontres. Lors de la demi-finale, les Inouk n’ont pas fait durer le suspense bien longtemps, balayant les Cobras de Terrebonne en quatre rencontres.
Granby a donc affronté en finale leurs grands rivaux, les Cougars de Sherbrooke. Pour les Granbyens, il s’agissait de leur première apparence lors de la ronde ultime. Sherbrooke a rapidement pris les devants 3-1 dans cette série. Les Cougars n’étaient donc qu’à une seule petite victoire du championnat. Toutefois, les joueurs de Granby étaient loin d’avoir abandonné.
Lorsque le journaliste de La Voix de L’Est, Michel Tassé, et moi-même abordions les joueurs ou les entraîneurs, tous étaient unanimes: la série n’est pas terminée. Je me suis d’ailleurs liée d’amitié avec Michel lors de ces rencontres. De même qu’avec son remplaçant, Maxime Massé. Les joueurs avaient raison de croire en eux, puisqu’en 24 heures, la troupe dirigée à ce moment par David Lapierre a signé deux gains consécutifs, dont un de 9-3 lors du match #6 à Sherbrooke.
Pour l’occasion, je m’étais déplacée avec d’autres gens de l’organisation et de l’extérieur pour assister à ce duel. Bien que mes écrits n’étaient pas partisans, je dois avouer que j’étais contente lorsque j’ai su qu’il y aurait une ultime rencontre. Mon lift cette soirée-là, comme pour quelques autres, était la photographe Sandra Charette. J’ai souvent utilisé ses belles photos pour mes articles!
C’était donc devant une salle comble lors du match #7 à Granby que les Inouk ont finalement complété la remontée pour gagner la première coupe NAPA de leur histoire. Un gain écrasant de 6-0 est venu compléter cette soirée de rêve. Du côté des Cougars, ils étaient bien évidemment déçus. Cette équipe qui évolue maintenant au niveau collégial avait cependant disputé beaucoup de rencontres en peu de temps….
Du point de vue personnel, c’est toujours plus agréable de parler avec les gens qu’on connaît et de faire des entrevues lorsque l’équipe locale gagne. Les joueurs qui m’ont marquée ont été les gardiens de but Simon Bergeron (Bergy) et Charles-Étienne Martin (Charley), de même que l’attaquant Steven Mercier ainsi que le capitaine Jonathan Delorme.
Pour les membres du personnel, je pense à l’annonceur Marc Mercure, le responsable des communications à ce moment, Richard Gariépy, l’entraîneur-chef David Lapierre, qui est maintenant l’assistant-entraîneur avec les Huskies de Rouyn-Noranda dans la LHJMQ, la photographe Cathy Jones et le directeur-général de l’époque et actuel président, Marco Bernard.
D’ailleurs, le hasard fait bien les choses. Quelques mois à peine après cette conquête, je travaillais pour l’entreprise de Marco. Même si je n’habite plus à Granby, je suis toujours son employée à l’heure où j’écris ce texte. Il faut croire que je fais bien ma job non?
La suite sur mon arrivée dans la famille des Inouk dans mon prochain billet. À très bientôt!
Crédit photo: Maxime Sauvage
2-Mes premières entrevues et mon arrivée avec Parlons Junior
3-Mes années avec Parlons Junior
4-La suite de mes années avec Parlons Junior
5-Grandir avec le Grand Club et RDS
Pour me suivre sur les différentes plateformes:
Comme je l’avais mentionné dans mon article «Mes débuts dans l’univers du hockey», mes premières expériences dans le merveilleux monde du journalisme écrit ont débuté grâce à RDS, non seulement le Grand Club, mais également la communauté du Réseau des Sports en général. Cette station a marqué mon enfance, comme beaucoup d’autres Québécois. Que ce soit lors des rencontres des Canadiens, lors du championnat du monde de hockey junior et autres événements, RDS a été présent pour les fanatiques de sports. Voici tout sur grandir avec le Grand Club et RDS .
C’est pourquoi j’ai été très heureuse lorsque j’ai appris que j’avais été nommée top-blogueuse à l’été 2012, soit trois ans après mes débuts sur le site. En raison de ce statut, j’ai eu l’honneur de visiter avec quelques autres chanceux à deux reprises les bureaux de cette station sportive.
C’était vraiment impressionnant de voir les locaux que tu as vus si souvent à la télévision en vrai. J’ai également eu la chance d’assister à l’avant-première de l’émission 24CH au Centre Bell alors que Michel Therrien et Francis Bouillon étaient présents. Bien que ce fut court comme moment, ce souvenir restera gravé dans ma mémoire.
J’ai également eu l’honneur, lors de ma seule année en communication, de gagner un stage à RDS grâce au Gala de la relève. En effet, mon rêve de petite fille, soit d’être assise à la même place que Chantal Machabée, allait se réaliser! Les 23, 24 et 25 mai 2016, j’ai donc passé trois journées mémorables dans les bureaux du Réseau des Sports.
Vraiment, ces journées ont passé beaucoup trop vite! Si seulement ça pouvait toujours être le cas à l’école, mais bon, c’est un autre sujet… Quoiqu’il en soit, je me voyais vraiment travailler là un jour. En fait, comme je leur avais mentionné à la fin de mon stage, j’aurais déjà appliqué si leurs bureaux n’étaient pas à Montréal…
Reste à voir ce que l’avenir me réserve, sait-on jamais. Ça serait très difficile de dire non à une telle offre ! Je vais grandement me rappeler ces journées passées avec Daniel Richard, Michel Laprise et Joëlle Cyr. Avoir pu jaser quelques minutes avec un ancien de l’Université Laval, Frédéric Plante, a également été un beau moment. De même que me faire saluer par Hélène Pelletier ou croiser Guillaume Latendresse! Vraiment, je n’aurais pas pu rêver mieux comme premier stage ! Vraiment, grandir avec le Grand Club et RDS ne m’a apporté que du positif!
À très bientôt et merci de me lire!
Crédit photo: Michel Laprise/RDS
3-Mes premières entrevues et mon arrivée avec Parlons Junior
4-Mes années avec Parlons Junior
5-La suite de mes années avec Parlons Junior
L’obtention de mon diplôme d’études collégiales en mai 2015 marquait la fin de mes deux belles saisons à Sherbrooke comme mentionné dans mon précédent article. Quelques mois plus tard, je me suis dirigée vers le baccalauréat en communication publique de l’Université Laval à Québec. Toutefois, l’aventure du Junior Majeur n’était pas finie. Voici la suite de mes années avec Parlons Junior .
Encore une fois, grâce à ParlonsJunior, j’ai pu suivre les Diables rouges lors de leur première saison au tout nouveau Centre Vidéotron. Couvrir cette équipe dans un aréna du calibre de la LNH a vraiment été impressionnant et bien sûr, une belle expérience. Lors de ma première visite, j’en suis restée ébahie. Je souhaite vraiment de tout cœur qu’un jour, Québec puisse avoir son équipe de la LNH. Mais ça, c’est un autre dossier…
Même avec l’université, j’ai assisté à une quinzaine de rencontres des Remparts en 2015-16. J’ai vraiment aimé la gang sur la galerie de presse. Comme ce fut le cas à Sherbrooke, je me suis fait de bons amis ici dans ma nouvelle ville. Toutefois, après une centaine d’articles publiés sur ce site, je suis pas mal plus tranquille depuis la fin de la campagne 2015-16. En 2016-17, je n’ai assisté qu’ à une seule joute des Remparts pour PJ. Il faut dire qu’avec mes cours de marketing et mes différents contrats de job, je ne pouvais pas vraiment me permettre de folies. Et oui, entre temps, j’ai décidé de bifurquer de programme, passant d’un baccalauréat en communication à un baccalauréat multidisciplinaire!
Comme pour Sherbrooke, vous ne seriez pas étonnés si je vous disais que Québec est une organisation de grande classe. Les joueurs qui m’ont marquée ont été Dmytro Timashov, Nikolas Brouillard et Callum Booth. Même si je n’ai pas vraiment parlé avec Timashov, c’était incroyable de le voir aller sur la glace. C’était un véritable magicien. Ce n’est pas pour rien qu’à 20 ans, il joue déjà chez les professionnels avec les Marlies de Toronto.
Cependant, je ne l’ai toutefois vu jouer que pendant une demi-saison, puisqu’il a été échangé par la suite aux Cataractes de Shawinigan. Même chose pour le défenseur Nikolas Brouillard, qui en plus d’amasser sa part de points, était un gars apprécié dans le vestiaire. Il était toujours intéressant en entrevue et on voyait qu’il avait une tête sur les épaules. Il a d’ailleurs remporté la Coupe du Président avec les Huskies de Rouyn-Noranda en 2016.
Pour Callum Booth, on voyait qu’il avait une petite coche de plus que la majorité des cerbères du circuit. Toutefois, ses performances sur la glace sont beaucoup plus marquantes que ses entrevues. Je mentionnais dans mon précédent article que Daniel Audette avec le Phoenix faisait ça assez short and sweet lors de ses entretiens. Toutefois, il était possible de faire un article malgré tout avec ses réponses. De son côté, Booth, cet espoir des Hurricanes de la Caroline, n’élabore pas beaucoup. Ses réponses restent vagues et il est impossible de lui tirer les vers du nez.
Pour Callum Booth, je lui souhaitais la meilleure des chances avec sa nouvelle équipe, les Sea Dogs de Saint-John, pour le reste de la saison 2016-2017. Vraiment, ça se voyait qu’il semblait triste de quitter Québec, mais les joueurs savent que ça fait partie de la game. Il faut croire que son nouveau départ lui a été bénéfique. Booth a remporté la Coupe du Président avec les Sea Dogs avant de baisser pavillon en demi-finale de la Coupe Memorial.
En souhaitant avoir la chance de couvrir encore un peu les Remparts d’ici l’obtention de mon diplôme universitaire et de vivre d’autres belles expériences avec PJ! Je vous tiendrai au courant, promis sur la suite de mes années avec Parlons Junior !
À la prochaine!
Crédit photo: Bee-Tee
3-Mes premières entrevues et mon arrivée avec Parlons Junior
4-Mes années avec Parlons Junior
J’ai beaucoup évolué depuis mon arrivée avec Parlons Junior. Mike (Michael Proulx, le fondateur de Parlons Junior), m’a grandement aidée à améliorer ma structure de texte, principalement lors d’entrevues. J’ai également appris, lorsque j’ai couvert le Phoenix de Sherbrooke à temps partiel, à écrire des résumés de match avec commentaires des entraîneurs et des joueurs. Voici la première partie sur mes années avec Parlons Junior .
Lorsque je dis temps partiel, c’est qu’étant au cégep à Granby sans voiture, me rendre à Sherbrooke n’a pas toujours été facile. Heureusement, mes parents m’ont toujours appuyée dans mes démarches tout comme les amis que je me suis faits là-bas. Disons que plusieurs parmi eux ont eu la gentillesse de me faire des lifts au cours de ces deux années (ils vont se reconnaître!).
Mon aventure à Sherbrooke pour couvrir le Phoenix a débuté lors de la saison 2013-14, soit seulement la 2e année d’existence du club depuis sa relocalisation. En terme de résultats, disons que ce ne fut pas facile pour le club. Toutefois, le Palais des Sports, entièrement rénové, valait le détour et l’organisation en est une de classe. Je n’ai jamais eu de mauvaise expérience.
Tout le monde a toujours été très gentil avec moi. En plus de couvrir le Phoenix, j’ai également pu assister à divers événements. Il y a eu le match de la Super Série Subway, qui oppose les meilleurs espoirs de la LHJMQ à ceux de la Russie. Il y a eu également le repêchage de la Ligue de Hockey Junior Majeur du Québec en mai 2014 ainsi que deux matchs préparatoires de l’équipe canadienne des moins de 20 ans.
Côtoyer des joueurs comme Connor McDavid, Jonathan Drouin, Curtiz Lazar et Bo Hovart qui évoluent tous présentement dans la LNH, m’a permis de vivre de très beaux moments. J’ai été choyée de couvrir ce genre d’événements à un jeune âge. Vraiment, je n’oublierai pas de si tôt ces belles expériences. J’ai beaucoup grandi aussi en côtoyant des professionnels de divers journaux et chaînes de télévision. Malheureusement, dans certains cas, en faisant des erreurs… Pour ces petites mésaventures, ce sera toutefois le sujet d’un article de blogue!
Les joueurs marquants de mes deux années à Sherbrooke auront été Daniel Audette, Jérémy Roy et Evan Fiztpatrick. Daniel Audette, qui a été le tout 1er choix de l’histoire de Sherbrooke et du repêchage de la LHJMQ en 2012, a passé sa carrière junior en Estrie. Bien qu’il ne fût pas toujours le joueur le plus constant, il pouvait changer le cours d’un match à lui seul. Lors de certaines rencontres auxquelles j’ai assisté, il valait le prix du billet à lui seul! Cependant, lors des entrevues, ce n’était pas lui le plus volubile…
Je me souviens d’une entrevue que j’avais faite avec lui pour un article. Je lui ai posé 6 questions et en tenant compte du temps que j’ai pris pour lui poser, notre entretien a duré… 70 secondes. À peine plus d’une minute. Malgré tout, son talent est sur la glace. Il a d’ailleurs amassé 30 points à sa première saison chez les professionnels l’an dernier (2016-17).
À l’inverse, son ancien coéquipier Jérémy Roy semblait plus à l’aise devant les médias. Même s’il n’avait que 16 ans lorsqu’il est arrivé à Sherbrooke, le Phoenix fondait beaucoup d’espoir en ce défenseur. Lors de sa première saison, il a démontré qu’il était un joueur étoile en récoltant 44 points. Il a pratiquement amassé le même nombre de points l’année suivante (43), mais en 18 rencontres de moins.
Son leadership a été remarqué, lui qui s’est vu attribuer la lettre A en 2014-15. Malgré les blessures, il a tout de même été le 1er joueur sélectionné lors de la deuxième ronde du repêchage de la LNH en 2015 par les Sharks de San Jose. C’est un record de sélection pour un joueur du Phoenix, alors que le dernier joueur du Phoenix repêché à l’encan de la LNH était justement Daniel Audette en 2014 par le Canadien de Montréal en 5e ronde (147e au total).
Le dernier est Evan Fitzpatrick. C’est un gardien de but qui a été un choix de 1ère ronde de l’équipe à l’encan de la LHJMQ de 2014. C’était d’ailleurs le premier et seul repêchage à ce jour que j’ai couvert du circuit Courteau. Originaire de Halifax, le gaillard de 6’3 » et 205 livres ne s’exprimait pas en français. Il semblait aussi vraiment intimidé pour son premier bain de foule médiatique.
Au fil de la saison, on l’a cependant senti de plus en plus en confiance. Même s’il semble plus serein devant son filet que devant les journalistes. C’est un jeune homme avec une bonne tête sur les épaules qui répondait toujours présent lorsqu’il devait faire face à la musique. J’étais très contente pour lui lorsque j’ai vu que les Blues de Sant-Louis l’avait repêché au 2e tour (59e au total) l’été dernier (2016).
La suite de mes années avec Parlons Junior sera partagée sur mon blogue pour mon prochain article. D’ici ce temps, passez de bons moments!
Crédit photo: photo personnelle
3-Mes premières entrevues et mon arrivée avec Parlons Junior
Quand l’idée d’interviewer des joueurs de la LHJMQ apparut dans ma tête, celle-ci me sembla bonne. Seul détail : entrer en contact avec des joueurs prédéterminés. Mais comment ? Je n’avais de liens avec aucun joueur du circuit. Aussi, j’habitais à Granby, une ville sans équipe de niveau junior majeur dans le coin. Voici tout sur mes premières entrevues et mon arrivée avec Parlons Junior .
Heureusement, je vis à l’ère des médias sociaux. Là, je m’aperçus de l’utilité de Facebook. L’aide de ce média m’a permis d’essayer d’obtenir en entrevue des joueurs qui, à ce moment, me semblaient si vieux ! Aujourd’hui, âgée de 21 ans, ces derniers me paraissent bien jeunes tout d’un coup. Comme quoi le temps passe très vite…
Peu importe ! Me voilà, à 14 ans, tentant de faire des entrevues avec des joueurs de niveau junior pour mon blogue personnel. Puisqu’il faut commencer quelque part, j’expliquai la situation aux quelques joueurs choisis. Début octobre 2010, je réalisais ma première entrevue par courriel avec Jonathan Audy-Marchessault, alors à sa quatrième et dernière saison avec les Remparts de Québec. Près de sept ans plus tard, Marchessault évolue à temps plein dans la Ligue nationale de hockey avec les Golden Knights de Las Vegas.
Quelques jours après cette première entrevue, je réalisai mon premier entretien par téléphone. L’heureux élu, cette fois-ci : le gardien de but Jacob Gervais-Chouinard. Au moment de l’entrevue, le cerbère disputait sa deuxième saison avec les Foreurs de Val-d’Or. Aujourd’hui, l’étudiant-athlète a conclu sa quatrième saison dans l’uniforme des Redmen de l’Université McGill. Terrorisée ! Voilà l’émotion m’habitant ! Heureusement, le résultat final n’était pas si mal… moins mauvais que dans mon imagination. De toute façon, on ne le saura jamais…
Les lecteurs aimèrent également le résultat. Toujours gratifiant de voir des gens aimer lire nos articles. Pour mon jeune âge, j’écrivais bien malgré le travail encore énorme à faire. Au moins, la base était là : la passion !
D’ailleurs, quelques mois plus tard, par l’entreprise du Grand Club, j’ai fait la connaissance de Michaël Proulx. Michaël recherchait des bénévoles pour collaborer à son nouveau site — appelé ParlonsJunior.com — consacré au hockey junior.
Aussitôt vu, je déposais ma candidature en souhaitant faire partie de son équipe. Une évidence ! Mission accomplie ! Depuis le début 2011, soit les 6 dernières années, je suis une membre à part entière de Parlons Junior! Jannie Potvin, maintenant à TVA Sports, Charles Lalande, pour Québec Hedbdo ainsi que Simon Servant à La Presse canadienne ont tous passé par ce site. Voilà quelques exemples de ce que cette expérience nous a apporté.
Mes anecdotes sur mes deux saisons à Sherbrooke et mon arrivée à Québec seront livrées lors de mon prochain article ! C’était tout pour aujourd’hui sur mes premières entrevues et mon arrivée avec Parlons Junior .
Bonne lecture et merci de votre soutien !
Crédit photo: Bee-Tee/Parlons Junior
Commençons par le début. J’ai toujours été une grande fan de hockey. Cette passion a débuté lorsque j’étais en deuxième année. Étant un peu tom-boy, je me tenais pas mal juste avec les gars aux récréations. Et à quoi des jeunes de sept ou huit ans jouaient lors de récréations? Au mini-hockey! Je vais vous expliquer en détails mes débuts dans l’univers du hockey …
N’ayant jamais eu de cardio, j’adorais me retrouver devant le filet (ou plutôt, un mini-but avec pour limitations deux petits bâtons). Je ne sais pas pour quelle raison exactement, mais j’adorais bloquer des lancers, voir le visage des adversaires déçus lorsqu’ils ne marquaient pas. J’en éprouvais une grande satisfaction.
Étant une jeune fille très timide, peut-être que de faire des arrêts face à des gars aidait à mon estime. Peu importe, ma carrière internationale de gardienne de but s’est limitée au mini-hockey au primaire ou avec des amis, ainsi qu’à quelques parties de consom et de dek hockey au cours de mon secondaire ainsi que lors de mes années au cégep. Rien pour écrire à sa mère disons.
Quoique je me souviendrai toujours qu’en sixième année du primaire, le professeur d’éducation physique avait tenu un tournoi de hockey cosom. Pour encourager les gens à y participer et donner un plus à ce tournoi, mon ami d’enfance et moi avions pour mandat d’assister aux rencontres. On notait le pointage des rencontres (qui a fait les buts, qui allait avancer plus loin dans le tournoi et ainsi de suite.)
Par la suite, on annonçait le tout à l’intercom de l’école. Bien que ce ne fut probablement pas mémorable, je me souviens d’avoir apprécié cette expérience. À ce moment de ma vie, je disais même que j’allais devenir une commentatrice sportive et voyager partout en Amérique du Nord. Cependant, était de nature très gênée (je DÉTESTAIS les présentations orales), je me voyais mal passer ma vie à jaser sachant que des milliers de gens allaient m’entendre. Disons que ce plan de carrière était rapidement tombé à l’eau…
Il faut dire que le hockey n’est vraiment pas de famille. Avant d’embarquer dans cette passion si je pouvais dire, jamais on n’en parlait à la maison. Au fil des années, toutefois, mes frères (en fait, un des deux surtout) ainsi que ma petite sœur sont embarqués dans ma folie pour ce sport. Je crois tout de même que le hockey représentait plus pour moi que pour eux. Au fond, je savais depuis que j’avais 8-10 ans que je voulais faire partie de cet univers. Ayant rapidement constaté que ça ne serait pas le cas comme gardienne de but, ce que j’aurais vraiment aimé, je me devais de trouver un plan B. C’est à 13 ans, à la fin de ma première année du secondaire, qu’une idée a germé dans mon esprit…
Pourquoi pas comme journaliste sportive ? J’avais commencé à écrire des articles sur un forum dès cet âge-là, soit sur le Grand Club au RDS.ca. Comme beaucoup d’autres, pour me faire lire, j’écrivais des articles au sujet du Canadien de Montréal. Toutefois, je me suis vite aperçue que je ne pouvais pas vraiment me faire remarquer puisque tout le monde parlait de ce sujet. Surtout à cette époque où il y avait la célèbre guerre Price-Halak devant le filet du Tricolore. Disons que les blogues sur le sujet étaient omniprésents. Je n’apportais rien de bien nouveau. J’ai également rédigé quelques textes sur le football, soccer et basketball. J’ai d’ailleurs joué au basketball pendant quatre saisons, soit de de 11 à 15 ans. Toutefois, cette discipline n’attirait guère les lecteurs.
C’est finalement au début de ma troisième année du secondaire qu’une idée m’est apparue. J’avais vu un autre article de blogue où le sujet était un joueur de la Ligue de Hockey Junior Majeur du Québec. Toutefois, ce billet était sous format d’entrevue. Je trouvais le concept très intéressant. Non seulement ça me donnerait de l’expérience dans le domaine, mais en plus, je me distinguerais de la masse tout en parlant de mon sport préféré, le hockey. C’était donc décidé. Malgré ma grande timidité, je me suis plongée dans cette aventure qui allait me faire vivre beaucoup d’expériences… Mes débuts dans l’univers du hockey quoi!
Crédit photo: Sandra Charette